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Primo-accédant : 10 conseils pour bien acheter sa maison ou appartement

Primo-accédant : 10 conseils pour bien acheter sa maison ou appartement

Vous souhaitez devenir propriétaire et vous êtes à la recherche de votre première maison ou de votre premier appartement. Pour les primo-accédants, concrétiser ce rêve est important et permet de devenir enfin acquéreur de son logement. Néanmoins, il n’est pas toujours facile d’éviter certains pièges lorsqu’on se lance pour une première fois dans ce projet d’achat. Alors pour vous éviter de mauvaises surprises et pour vous accompagner au mieux dans cette merveilleuse expérience, découvrez nos 10 conseils pour bien acheter votre maison ou votre appartement.

Conseil n°1 : on évalue son budget avec précision

Cette première étape est indispensable. En effet, il ne s’agit pas là d’acheter une nouvelle robe ou un téléviseur. Se lancer dans l’achat d’un premier bien immobilier représente un coût considérable dont il faut être pleinement conscient. Si vous étiez jusqu’à présent locataire, devenir propriétaire ne vous coûtera pas forcément moins cher, mais vous serez détenteur de votre bien en finalité, ce qui est un excellent moyen d’investir dans un patrimoine solide.

Avant toute chose, évaluez vos capacités de remboursement. La grande majorité des primo-accédants ne disposent pas d’un apport conséquent puisqu’ils n’ont pas de bien à vendre. Il vous faut donc vous appuyer sur vos économies et sur votre budget mensuel pour envisager un emprunt adapté. D’ordre général, les banques et organismes de crédit se basent sur un taux d’endettement à hauteur de 33 %, mais à vous de voir si vous pouvez réellement atteindre ce plafond.

Commencez par bien évaluer le budget que vous pourrez consacrer au remboursement de votre futur achat, car cette première étape est essentielle pour réussir votre projet. En effet, pensez qu’il vous faudra régler votre dette, quels que soient vos difficultés et vos éventuels coups durs. En étant prévoyant et réaliste, vous éviterez de vous retrouver dans le rouge et d’accumuler les difficultés financières.

Conseil n°2 : on n’oublie pas les frais annexes

Définir le prix de votre futur bien est une chose, mais il vous faudra tenir compte de l’ensemble des frais supplémentaires qui s’ajoutent à un tel projet. Frais de notaire, frais d’agence immobilière, taxe foncière, taxe d’aménagement, charges diverses, travaux éventuels, intervention de professionnels, crédit à rembourser, assurances, etc. Les motifs de dépenses lorsqu’on devient propriétaire sont pléthores, que ce soit au moment de l’acquisition ou par la suite. Mieux vaut vous y préparer et en tenir compte dans votre budget.

Conseil n°3 : on pense aux aides dédiées aux primo-accédants

Il existe plusieurs dispositifs d’aide pour faciliter l’accès à la propriété aux primo-accédants. N’hésitez pas à vous renseigner pour identifier celles auxquelles vous pouvez prétendre.

  • Le prêt à taux zéro (PTZ) : ce prêt, sous condition de ressources, est accordé aux primo-accédants qui acquièrent un logement neuf ou nécessitant des rénovations importantes. Il s’ajoute au prêt principal (jusqu’à 40 % du coût total) et il peut faire office d’apport personnel.
  • Le prêt action logement : ce prêt est accordé aux salariés d’entreprises adhérentes au Comité interprofessionnel du logement (CIL). Il permet l’obtention de prêts à taux réduits pour le financement du projet.
  • Une réduction de TVA : toutprimo-accédant qui achète une propriété neuve dans une zone en rénovation urbaine (ANRU) peut bénéficier d’une baisse de TVA.

Ce n’est pas tout. Il existe d’autres dispositifs au niveau des régions, des départements et des communes pour encourager les primo-accédants et faciliter leur achat.

Conseil n°4 : on négocie son prêt

S’il est souvent possible d’acquérir un bien immobilier à un coût légèrement en deçà de sa mise en vente en négociant directement auprès du vendeur, il est également possible de négocier son emprunt. En effet, votre banque dispose toujours d’une marge de manœuvre pour faire affaire avec des emprunteurs indécis. N’hésitez pas à négocier certains frais à la baisse, voire le taux d’intérêt si vous avez connaissance d’une prochaine hausse de salaire par exemple ou d’une rentrée d’argent à venir, à condition bien entendu d’afficher un suivi de vos comptes irréprochable.

L’assurance emprunteur est notamment un point non négligeable. En effet, les banques ont tendance à facturer ce service très cher pour contrebalancer les faibles taux d’intérêt. Rien ne vous oblige à souscrire l’assurance emprunteur proposée par votre banque prêteuse, même si celle-ci est bien souvent incluse dans le pack global afin d’éviter de vous laisser d’autres possibilités. Vous avez plein droit de refuser cette assurance et d’en souscrire une auprès d’un autre organisme ou bien de mettre un terme à votre contrat au cours de la première année avant d’opter pour une formule similaire auprès d’un autre prestataire. Soyez vigilant, car vous pouvez économiser ainsi plusieurs centaines ou milliers d’euros !

Conseil n°5 : on définit des critères précis

Avant de commencer les prospections et les visites, prenez le temps de vous poser et de définir vos besoins. Les primo-accédants ont très souvent tendance à fonctionner au coup de cœur. Pour une maison ou un appartement qui leur plait, ils sont prêts à renoncer à beaucoup de choses et ne voient plus les défauts, d’autant plus que les ventes sont généralement conclues dans la précipitation.

Posez-vous et définissez l’ensemble des critères auxquels vous ne renoncerez pas et ceux que vous souhaiteriez, mais qui restent secondaires. En définissant vos exigences au préalable, vous éviterez de perdre un temps précieux pendant vos recherches.

Conseil n°6 : on se projette

Projetez-vous vers l’avenir et ne définissez pas forcément vos besoins d’aujourd’hui. Vous vous apprêtez à acheter votre première maison ou votre premier appartement, alors à moins de projeter un déménagement rapide, ayez une vision à long terme pour définir vos critères. Vous êtes un jeune couple ? Pensez au fait que vous aurez peut-être des enfants et comptez le nombre de chambres à prévoir. Vous êtes plus âgé et vous savez que vous ne souhaiterez plus entretenir un grand terrain ou avoir à monter des escaliers d’ici quelques années ? Tenez-en compte dans vos recherches. Projetez-vous loin pour éviter d’avoir à réadapter votre projet dans l’avenir, voire à déménager ou investir dans des travaux très importants.

Conseil n°7 : on tient compte des travaux

Il y a achat et achat. Certains primo-accédants sont prêts à acquérir un futur logement ancien à bas coût et à le retaper entièrement, ou prévoient simplement une extension ou quelques aménagements conséquents. Si cela est louable, projetez-vous et imaginez votre futur et les travaux qui vous attendent, le temps à y consacrer et l’argent à y dédier.

Il est préférable de recourir aux services de professionnels. N’hésitez pas à solliciter des artisans qui pourront vous établir des devis préalables afin de vous aider à prendre votre décision et éviter les mauvaises surprises et les déconvenues.

Conseil n°8 : on s’entoure de professionnels compétents

Vous n’êtes pas seul face à votre projet. Les agences immobilières sont là pour vous accompagner dans vos recherches. Un courtier en prêt immobilier peut également vous aider dans l’obtention de votre crédit et la recherche d’une bonne assurance à moindres frais.

Vous pouvez aussi solliciter les services d’artisans et leur demander de venir assister à une contre-visite afin de chiffrer d’éventuels travaux.

Les professionnels à votre écoute sont nombreux. N’hésitez pas à faire appel à eux. Même si ces services se paient, leur coût est réduit au regard du bénéfice que vous en tirerez.

Conseil n°9 : on visite, on visite et on visite !

Nous l’avons dit, les primo-accédants fonctionnent beaucoup au coup de cœur. Or, si certaines fois, ce choix paie, ce n’est pas toujours le cas ! Alors avant de signer, visitez, visitez et revisitez s’il le faut. Dès qu’un bien correspond à vos critères, dégagez-vous du temps pour le visiter et, s’il vous séduit, inspectez-le sous toutes les coutures ! Comparez les biens entre eux et négociez s’il le faut, mais prenez toujours le temps de la réflexion pour éviter d’agir trop vite et de risquer l’erreur.

Au cours de la visite, posez toutes les questions qui vous semblent importantes, et anticipez les futures dépenses (taxes locales, travaux éventuels, respect des normes, etc.). Pensez-y et n’hésitez pas à vous montrer insistant, les agents et les vendeurs sont là pour vous répondre ! Dites-vous bien qu’une fois le bien acquis, vous ne pourrez pas le retourner en magasin. Vous serez seul face à ses éventuels problèmes.

Conseil n°10 : on agit au bon moment

Si vous êtes certain d’avoir trouvé le bien de vos rêves, faites votre offre sans tarder. La réactivité est la clé du succès dans les grandes villes et dans certains territoires. Évitez de foncer tête baissée alors que vous êtes encore dans le bien, mais ne tardez pas à réfléchir afin de donner votre réponse dès que possible.

En fonction du marché et de l’offre dans votre secteur, vous pouvez tenter une offre plus faible que le prix affiché. Si d’autres visites vous ont permis de constater que le bien est proposé à un coût trop élevé, vous pouvez essayer de gagner quelques milliers d’euros. En revanche, dans un secteur tendu, faire une offre trop faible est risqué.

Par Nathalie Jouet - Publié le 29/09/2021

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