A partir de quel âge faut-il assurer son animal de compagnie ?

L’assurance pour animaux constitue une protection indispensable dès lors qu’on décide d’accueillir un chien, un chat ou un NAC chez soi. Il est préférable de souscrire le plus tôt possible de façon à bénéficier d’un remboursement sur les soins liés aux maladies ou aux accidents de l’animal. À quel moment doit-on assurer notre compagnon à quatre pattes ? Réponses.

Assurer son animal de compagnie à partir de 3 mois

Les compagnies d’assurance se montrent relativement strictes sur les critères d’adhésion à leurs offres. Pour pouvoir souscrire, les propriétaires doivent attendre que leur chien ou leur chat ait l’âge idéal. En général, celui-ci est fixé à 3 mois. En-dessous de ce seuil, les assureurs refusent d’accorder des contrats, car le taux de mortalité du compagnon est relativement élevé. Avant d’atteindre son troisième mois, il passe à son sevrage et doit s’adapter à une nouvelle alimentation. C’est également à ce moment qu’il continue son développement physiologique. Attention, la souscription est également conditionnée par la réalisation d’un tatouage d’identification ou l’implantation d’une micro-puce sur l’animal.

Il est aussi impératif qu’il soit à jour sur ses vaccins et qu’il ne soit pas atteint de maladies congénitales, chroniques ou héréditaires. Généralement, lorsque les propriétaires ne respectent pas ces conditions, l’assureur exige la présentation d’un bilan de santé avant d’accepter de couvrir l’animal pour être sûr que celui-ci ne développe aucune pathologie particulière au moment de l’adhésion. Parfois, un délai de carence de deux à trois mois est même appliqué pour que la compagnie n’ait pas à indemniser pour des maladies déjà connues.

Quelle formule assurancielle pour un jeune chien ou chat ?

Lors de l’adhésion à une assurance pour un jeune animal, il est important de choisir la bonne formule assurancielle. Déjà, il s’avère inutile de souscrire à une formule premium qui offre une protection complète. Celle-ci convient davantage aux vieux animaux qui sont souvent malades et qui ont besoin de faire de nombreux aller-retour auprès du vétérinaire. Pour un animal qui n’en est qu’aux prémices de sa vie, une formule basique suffira amplement.

Celle-ci rembourse 50% des dépenses engendrées par des accidents et prend aussi en charge les frais chirurgicaux. Lorsqu’il est en bas âge, le chien ou le chat a tendance à être casse-cou, ce qui peut entraîner plusieurs petits bobos. De plus, ces jeunes compagnons sont rarement malades et n’ont pas besoin d’être couverts sur ce type de sinistre. D’où l’intérêt de miser sur une assurance indemnisant surtout les « gros pépins ».

Pourquoi ne pas trop attendre pour assurer son animal de compagnie ?

En prenant de l’âge, les animaux de compagnie ont tendance à développer de plus en plus de problèmes de santé pour ne citer que les troubles cardiaques, les difficultés articulaires ou encore les déficiences rénales. À part les maladies, les risques d’accident sont également accrus. En perdant une partie de leur capacité visuelle et motrice, ils se mettent encore plus en danger. Tout cela coûte très cher en frais de vétérinaires. Pour toutes ces raisons, les assureurs refusent d’octroyer des contrats à des animaux âgés de plus de 7 ans. Si certains se montrent conciliants en augmentant leur limite d’âge à 10 ans, d’autres sont moins flexibles et descendent même jusqu’à 5 ans.

Chez les NAC, la situation est identique. À part le perroquet ayant une longévité importante ce qui permet de souscrire jusqu’à ses 10 ans, chez les NAC la limite d’âge fixée par les assureurs est de 3 ans. Toutes ces exceptions ont une contrepartie financière lourde puisque les propriétaires doivent payer des cotisations plus élevées par rapport à une assurance normale. De plus, ils doivent s’attendre à des délais de carence élevés et des franchises importantes.